Échos de campagne, vendredi 14 mars 2014

Il y a quelques jours, lors d’un porte-à-porte dans la cité des Rentes, j’ai été touché par le témoignage d’une habitante de la cité qui me faisait part de son désarroi. En effet, plusieurs cabines téléphoniques ont été démontées, mon interlocutrice m’expliquait qu'elle, et quelques unes de ses voisines, avec leur petite retraite ou les aides qu’elles recevaient chaque mois, n’avaient pas les moyens d'avoir un abonnement de téléphone. Cette cabine téléphonique leur rendait bien des services, et c’est avec émotion et une pointe d’énervement, que cette Cognacaise me racontait qu’elle était obligée de se rendre en centre-ville ou d’emprunter les téléphones de voisins ou amis.

Aujourd’hui, en 2014, avec le coût de la vie qui augmente et le pouvoir d’achat qui diminue, les retraites et les salaires qui stagnent, tout le monde n’a pas forcément les moyens d’avoir des abonnements internet ou mobile. Quand je serai élu, je ferai en sorte qu’au moins une cabine téléphonique soit réinstallée dans les quartiers qui en feront la demande. Au même titre que la propreté, les travaux de voirie, la vidéo-protection ou les eaux pluviales, c’est un sujet de qualité de ville au quotidien qui doit être traité.

De plus en plus de démarches administratives se font par internet. Chacun doit avoir accès au net sans dépendre des autres, nous devons rendre la vie quotidienne des Cognaçais plus facile. Cela s'inscrit dans le cadre du label « Villes amies des aînés » et confirme ma volonté de voir Cognac y adhérer.